Cette contribution est la synthèse d’un article de fond publié en Novembre 2016 dans la revue du Centre Takiwasi per le Dr. Jacques Mabit, médecin fondateur et président exécutif de Takiwasi, Centre de Réhabilitation de Toxicomanes et de Recherche sur les Médecines Traditionnelles, Tarapoto, Pérou www.takiwasi.com
Introduction
Le Reiki est à la mode depuis les années 90 et depuis le début du siècle et se développe à grande vitesse dans tous les milieux. Or notre expérience thérapeutique nous montre qu’il s’agit d’un des majeurs et constants lieux d’infestation spirituelle. Ce danger spirituel est largement ignoré et sous-estimé, ce pourquoi il nous a semblé utile de transmettre notre vécu à son égard et notre réflexion sur ce phénomène de société, afin surtout de mettre en garde contre son utilisation.
D’où nous parlons
Le Centre Takiwasi que je dirige depuis 24 ans reçoit de nombreuses personnes en quête de guérison ou de ce qu’il est convenu de nommer maintenant « d’évolution personnelle ». En dehors d’une population de patients toxicomanes traités en résidence longue, des demandeurs de soin sans problématique addictive majeure, effectuent des séjours courts pour bénéficier un processus incluant le recours aux médecines traditionnelles amazoniennes, en particulier avec l’usage de plantes médicinales, articulé avec une approche psychothérapeutique.
Dans cette dernière population très diversifiée, de nombreuses personnes ont eu recours au Reiki, s’y sont initiées ou même sont devenus « maîtres de Reiki ». Notre observation clinique, lors des séances thérapeutiques ritualisées, nous a mis en présence constamment de la présence d’entités spirituelles maléfiques investissant peu ou prou ces personnes. Les manifestations de ces entités dans la vie quotidienne de ces personnes passent inaperçues et les problématiques qu’elles génèrent ne sont généralement pas identifiées ou les liens ne sont pas établis entre des troubles divers et cette contamination spirituelle. Ces troubles peuvent aller de problèmes économiques et de travail, en passant par la discorde dans la famille, une suite de « malchances », tout cela de façon progressive mais ininterrompue et jusqu’à se terminer dans des pathologies physiques et psychiques.
Invitant une psychologue qui ressentait une grande fatigue et pratiquait le Reiki, à explorer, lors d’une séance thérapeutique, ce qui se jouait en arrière-plan de sa pratique, elle rapporte en larmes, le lendemain, qu’elle avait cru mourir pendant la session, qu’elle avait« vu clairement que l’origine du Reiki n’était pas bonne, que le moine japonais qui l’a créé était guidé par son ego et qu’elle pouvait en mourir ». Elle a vomi toute la journée, des « quantités de saleté énergétique ».
A l’intérieur des séances de soins, ces personnes censées canaliser des énergies se révèlent paradoxalement appauvries sur le plan énergétique, avec un fond d’épuisement et des éléments psychiques de confusion. Chez les maîtres de Reiki qui pratiquent intensément cette activité, les troubles « énergétiques » finissent par se somatiser sur le moyen et long terme, et produire des pathologies extrêmement graves. Nous avons ainsi observé chez ces « maîtres » surtout des cas de cancer, mais aussi tuberculose, insuffisance rénale, syndrome des jambes sans repos… Dans un cas précis, dans un cabinet de Reiki situé en France, des 5 thérapeutes exerçant, 4 avaient des maladies graves !
La rapidité d’accès au statut de praticien de Reiki (en 2-3 week-ends) et ensuite de Maître de Reiki (quelques week-ends supplémentaires) m’a fortement interpellée quand on sait le long parcours de formation que requiert toute maîtrise d’une pratique thérapeutique efficace, que ce soit en médecine conventionnelle occidentale, en médecines traditionnelles non-occidentales, en soins physiques et plus encore en soins psychiques quelles que soient les écoles ou courants : de la psychiatrie en passant par la psychanalyse et les différentes formes de psychothérapie, ainsi que pour les pratiques dites « chamaniques » des peuples autochtones.
Cette extraordinaire et unique rapidité et accessibilité du Reiki représente à la fois une énorme séduction qui semble largement contribuer à son succès aussi bien qu’elle suscite une extrême réserve et suspicion sur ce qui peut se jouer en arrière-plan de ces pratiques.
Nous proposons ainsi de partir de notre observation clinique sur la base de la pratique du Reiki telle qu’elle se présente aux occidentaux à notre époque et s’est présentée à nous à travers des pratiquants et maîtres de Reiki nous visitant. Nous ne prétendons aucunement être un spécialiste du Reiki et nous renvoyons pour plus de détails et connaissance sur l’histoire du Reiki, ses fondements, ses origines, sa diversification en Occident, à l’ouvrage en trois tomes de Pascal Treffainguy qu’il présente lui-même comme une espèce de « Codex du Reiki ». Comme il le spécifie, il n’existe pas « le » Reiki mais de nombreuses formes générées à partir de la proposition de son fondateur, le japonais MikaoUsui.
La canalisation des énergies
Le Reiki fait partie des techniques dites de canalisation (channeling) où l’intervenant est supposé se contacter avec des « énergies supérieures » qui opèreraient à travers son corps pour investir le patient et harmoniser ses énergies et de ce fait rétablir la santé. Il s’offre en quelque sorte comme canal énergétique, supposé neutre et ouvert, appelant une énergie impersonnelle, énergie vitale ou « ki » (qi, chi),pour « recharger » le corps énergétique du souffrant. N’étant que « canal », l’intervenant est supposé ne subir aucune conséquence de ce transfert. Sa générosité et sa bonne volonté sont censées le protéger de tout effet adverse.
Cette approche souffre de plusieurs défauts et se base sur des présupposés assumés comme naturels :
- Il suffirait d’avoir de bonnes intentions pour être protégé de toute conséquence négative.
- Le contact avec le monde spirituel serait commandé par ces bonnes intentions qui permettraient de se relier automatiquement avec des instances spirituelles bénéfiques.
- La neutralité du canal instaurerait pour celui-ci une immunité à tout trouble possible.
- Les échanges énergétiques iraient automatiquement du haut vers le bas, du monde spirituel vers le corps du patient.
- Tout être humain est doté de ce pouvoir de guérison qu’il suffirait d’activer.
- Ce don universel de la guérison permet d’accéder très rapidement à son exercice efficient vu qu’il s’agirait d’une fonction naturelle.
- Cette technique permet finalement de s’auto-guérir sans dépendre d’autres personnes ou médecines
Ces axiomes contredisent toutes les pratiques de soin ancestrales et l’expérience millénaire des processus de libération spirituelle, en effet :
- Les bonnes intentions, certes nécessaires, ne sont jamais suffisantes et doivent s’accompagner de la connaissance, du savoir, des techniques appropriées.
- L’ouverture au monde intermédiaire, celui des esprits, expose à l’investissement par des entités maléfiques où les bonnes intentions ne préservent pas de ces contaminations. Cette ouverture doit être ritualisée correctement pour prévenir ces infestations spirituelles et protéger à la fois thérapeute et patient.
- Utiliser son propre corps énergétique fait partie du travail du guérisseur mais celui-ci doit le nettoyer et le purifier constamment afin de se libérer des « déchets » énergétiques de son travail ; la pureté absolue n’étant jamais acquise, le thérapeute se « salit » peu ou prou au cours de son intervention.
- Lors de ses interventions, le thérapeute est exposé à ce que des charges énergétiques, donc des entités habitant son patient, l’investissent et le contaminent.
- Le pouvoir de guérison est un charisme possible mais pas universel, de même que tout le monde ne possède pas le génie des mathématiques, de la musique ou le don des langues.
- Ce don ou charisme demande à être travaillé, affiné, exercé, au cours d’un long apprentissage parsemé d’épreuves et de difficultés.
- La guérison spirituelle suppose des médiations et/ou des médiateurs et la référence au divin. Dans l’auto-guérison, on prétend se passer de toute médiation et le divin est exclus ou secondarisé.
Le pouvoir et la protection rituels
Les adeptes du Reiki se réclament alors de leur initiation rituelle qui les protègerait et leur confèrerait ce pouvoir de guérison.
L’initiation rituelle est censée intégrer l’aspirant dans l’égrégore du Reiki. L’égrégore conforme une espèce d’entité psycho-spirituelle placée sous la tutelle d’une instance spirituelle supérieure. Il est donc essentiel de savoir quel être préside à la conformation de l’égrégore et auquel le candidat-thérapeute va volontairement s’assujettir. Or, dans notre expérience aucun initié au Reikin’a été capable de nous donner le nom de cet être spirituel, ni même les maîtres de Reiki que nous avons rencontrés.
L’initiation totale comporte 4 niveaux à la suite de laquelle le maître de Reiki possèderait des dons surnaturels comme deviner des choses cachées, prédire des catastrophes naturelles, comprendre des langues mortes, voir les esprits, etc. Ce qui au premier abord était présenté comme des « énergies de guérison » impersonnelles se révèlent être à la fin du parcours des entités spirituelles, certains disant être affiliés à un « être invisible ou ange de lumière » qui les guide sur le chemin spirituel et leur fournit des informations occultes.
Le Reiki aurait surgi au Japon vers la fin du XIXe siècle alors que MikaoUsui étudiait les textes bouddhistes et serait directement en lien avec une expérience d’illumination de son fondateur lors d’un jeûne de 21 jours réalisé au Mont Kurama en 1922. L’édifice du Reiki repose donc sur une expérience personnelle de son fondateur lors d’un vécu mystique ou de transe. La diffusion de cet apprentissage se fera ensuite par transmission rituelle de maître à élève, à travers des rituels initiatiques.
Cependant, Pascal Treffainguy, conclue son étude du Reik en la résumant d’une formule concise : « Le Reiki obéit à une logique pseudo-initiatique, demande une plongée dans les marais de la pensée déviante, dont on ne sort pas indemne ». En d’autres termes, l’initiation au Reiki est une opération efficace, comme tout rituel, ou l’impétrant fait allégeance à un être dont il ignore la nature et les attributs. Ce qui équivaut à dire que l’initié accepte de se mettre volontairement sous emprise d’une ou plusieurs entités possiblement maléfiques.
Et pourtant ça marche…
La conviction des candidats est généralement emportée par le fait qu’à la suite d’un apprentissage extrêmement rapide et le premier pas initiatique, l’imposition des mains sur un patient montre des résultats bénéfiques immédiats. Face à cet aspect expérimental direct, les questionnements éventuels sur l’innocuité de ces pratiques tendent immédiatement à s’évanouir.
Ce piège est cependant connu par toutes les traditions spirituelles et de guérissage: le monde démoniaque procède par la séduction. La première séduction est celle du pouvoir. La carotte fait avancer l’âne. L’immédiateté des résultats n’exonère pas de constater les effets à long terme qui sont la véritable mesure de l’efficacité. Or sur le plan clinique, comme nous l’avons dit au début, les maîtres de Reiki montrent des signes pathologiques extrêmement graves. Les autres initiés montrent systématiquement un degré d’infestation spirituelle dans les séances thérapeutiques que nous menons. Leur état énergétique déficitaire signale une vampirisation permanente de leur corps énergétique, caractéristique d’un égrégore infesté. Dit de manière plus prosaïque, ils se font « pomper », aussi bien par les entités du monde spirituel qu’éventuellement inconsciemment par les personnes qui les initient et les patients qu’ils soignent.
Le Reiki semble répondre à ce besoin puissant « d’aider les autres », ce qui constitue un véritable appel de l’âme humaine. Les forces démoniaques ne peuvent agir initialement sans s’appuyer sur ce cri de la nature humaine qui appelle à l’amour, au souci de l’autre. Elles le manipulent donc pour le dévoyer progressivement dans une caresse narcissique d’autosatisfaction pour la bonté dont on fait preuve. L’amour de l’autre se métamorphose en inflation de l’ego. On commence par vouloir servir l’autre et on finit par servir ses propres besoins égotiques, son image, son amour-propre.
La rapidité des possibilités d’intervention à la suite de l’initiation au Reiki, répond enfin à l’empressement du monde occidental. On veut tout et tout de suite : le Reiki y satisfait pleinement. La séduction est donc multiple.
Selon Victor Fernandez Casanova, maître de Reiki et président de la Fédération Européenne de Reiki professionnel, « le Reiki est implanté dans 12 hôpitaux et 14 centres de santé à Madrid et plus de 3000 professionnels ont été formés [ìnitiés] au Reiki ». Selon cette même revue, le Reiki est une des thérapies complémentaires les plus utilisées dans les hôpitaux aux Etats-Unis et se trouve disponible à travers la Sécurité Sociale britannique et allemande et diverses mutuelles de santé en Suisse et en Espagne.
Reiki et Christianisme
Un certain nombre de chrétiens, y inclus des religieux, trouvent dans le Reiki une pratique qui répond à une part de leur attentes. Car si Jésus est appelé « Christus medicus » par les Pères de l’Eglise, les théologiens des premiers siècles du christianisme, de fait, l’Eglise contemporaine a relégué la dimension de la guérison aux oubliettes. Le salut a pris le pas sur la guérison, comme si l’un excluait l’autre. Il nous semble au contraire, comme le montre Jésus dans les Evangiles, que la guérison précède et conduit au salut. Le rituel d’onction des malades est distribué avec parcimonie et est souvent assimilé au viatique pré-mortem, l’onction des mourants. L’Eglise semble avoir oublié ce qui n’est pas moins qu’un signe de reconnaissance des croyants, défini par Jésus : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris ». (Marc !6 : 17-18).
La quête d’un christianisme qui reprenne en compte cette dimension de la guérison, centrale dans les Evangiles, a pu conduire des chrétiens à retrouver dans les apparences du Reiki quelque chose de similaire à l’action du Christ, la guérison n’étant pas réservée aux clercs. L’imposition des mains est en effet un geste commun, associé à un appel vers le monde spirituel. Mais là s’arrête la comparaison.
En effet, l’initiation chrétienne (baptême, eucharistie, confirmation) ne demande pas d’autre pouvoir que celui du Christ et de l’Esprit-Saint. Et c’est au seul nom de Jésus que le chrétien soigne et guérit et non pas à l’appel d’entités non identifiées comme l’impose le rituel initiatique du Reiki : dans la citation précédente de Marc c’est bien au nom de Jésus que le soin opère et par ce même Nom que les démons (dont l’existence est confirmée) sont chassés.
Nous avons noté auparavant comment le Reiki répond apparemment au besoin d’une relation sensible au monde spirituel. La vie spirituelle a besoin de nourriture mystique et ne saurait s’accommoder que d‘un pieux humanisme ou de doctrine religieuse, même si cette dernière est de la plus grande orthodoxie. La tendance à l’intellectualisation et l’abord conceptuel de la foi ne satisfait par la nécessité d’un vécu direct et sensible, qui touche aussi le cœur et le corps. La tendance de l’Eglise à réserver la dimension mystique à des êtres exceptionnels et à manifester une méfiance systématique à tout vécu de cette nature, prive les âmes de cette nourriture essentielle. Dans la mesure où l’Eglise, dans une prudence nécessaire mais excessive, au lieu de faire obstacle à ces vécus les favorisait dans un contexte certes adéquat (retraites, prières, jeûnes…), bien des personnes n’iraient pas « voir ailleurs ».
Face aux argumentations New Age du « Reiki christique», Saint Paul nous rappelle également à l’ordre : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité… » (Col 2, 8-9).
La contradiction est donc, on ne peut plus, flagrante à cet endroit. L’analphabétisme religieux associé à l’hégémonie du rationalisme sert de terroir à ces errances. L’affirmation synthétique du capucin Thomas G. Weinandy, secrétaire général de la Conférence épiscopale des Etats-Unis, nous semble bien résumer cette impasse :« Si vous essayez de faire du Reiki quelque chose d’authentiquement chrétien, ce n’est plus du Reiki ; et si vous voulez garder le Reiki authentique, ce n’est pas compatible avec le christianisme ».
Les fruits spirituels pour un chrétien seront mesurés à l’aune, non seulement de la guérison psychosomatique, mais du cheminement ultérieur dans les voies du salut par la conversion et le rattachement au Christ, à son Eglise et la pratique des sacrements.
Petit exemple illustratif
Une jeune fille venue en séminaire dans notre Centre Takiwasi, à la suite de mes mises en garde sur le Reiki exposées dans cet article, m’écrit le courrier suivant :
« Je viens de finir de lire votre texte qui m’a beaucoup parlé et j’ai enfin eu les réponses et les arguments qui me manquaient. Suite à des rêves j’ai compris que le Reiki n’était pas une bonne chose, mais j’avais besoin d’arguments pour comprendre pourquoi.
Les présupposés du Reiki sont faux, chose que je savais inconsciemment mais dont je ne me préoccupais pas ! J’avais trouvé un moyen simple, facile et sans difficultés d’accéder à ce monde spirituel qui m’a toujours intéressé et en plus de ça je pouvais aider les autres. Dans le contexte new age, le fait de se chercher, cette quête de spiritualité, même si je suis de confession chrétienne, j’ai besoin de preuves pour croire aux choses : les livres, le catéchisme et les textes bibliques ne me suffisaient pas ! J’avais besoin de preuves et de vivre les choses, « le voir pour le croire ». C’est d’ailleurs depuis ma séance à Takiwasi où Dieu m’est venu en aide, que j’ai commencé à vraiment croire en Lui. Et je pensais que le Reiki pouvait m’apporter cela.
Et c’est maintenant que je fais le lien entre mes douleurs chroniques aux jambes et au dos, et le Reiki, des douleurs qui se sont déclenchées depuis que j’ai commencé à pratiquer le Reiki régulièrement sur moi, et qui ne font qu’empirer malgré tous mes efforts. J’étais sur le chemin de St Jacques de Compostelle, j’avais prévu de faire le pèlerinage en 3 mois et j’ai dû m’arrêter au bout d’une semaine à cause de ces douleurs. »
De ce précieux témoignage, il me semble qu’on puisse tirer quelques enseignements :
- Cette jeune fille, que j’appellerai Myriam, manifeste d’abord le besoin d’une argumentation raisonnable. L’appel à la raison est sain et signale que les seules invectives, condamnations ou menaces ne remplissent pas le besoin de vérité. Le Christ est le Logos, et la foi se doit d’être explicitée de même que les oppositions à la foi.
- Myriam évoque ensuite le besoin de preuves en citant St Thomas, il ne s’agit pas là preuves intellectuelles sinon sensibles. Jésus ne condamne pas St Thomas, il reconnaît sa foi bien qu’il valorise davantage la foi de ceux qui n’auront pas attendu des preuves sensibles pour croire. Les vécus « mystiques », sensibles, contribuent à nourrir la foi et sont encore plus nécessaires sans doute dans un monde rationaliste et désacralisé. Ils ne sont cependant pas indispensables.
- Ceci dit, le vécu sensible, comme son expérience à Takiwasi, ne sont pas suffisants s’ils ne sont pas relayés par une vie d’Eglise, un enseignement cohérent, un partage communautaire où ce vécu puisse être aussi reçu et considéré ou éventuellement être alimenté.
- L’enseignement (livres, catéchisme, textes bibliques) qui ne s’appuie pas sur un vécu de foi et une relation authentique au divin, risque de rester stérile. On peut y voir une critique à une façon trop doctrinale, intellectuelle, mentale d’enseignement de la foi.
- Les diverses séductions signalées dans cet article sont bien retrouvées ici : facilité d’apprentissage, besoin « d’aider les autres », efficacité apparente, effets sensibles (« ça marche), contexte new age…
- Myriam avait été avertie de la fausseté du Reiki, par des rêves et par des douleurs physiques, depuis le début de son initiation, et croissantes au fur-et-à-mesure de sa pratique du Reiki …elle le savait « inconsciemment ».
- L’infestation est signée symboliquement quand ces douleurs ne lui permettent pas de réaliser le pèlerinage à St Jacques de Compostelle : « cela l’empêche de marcher vers Dieu ». Et du coup « ça ne marche plus » !
Il existe donc une incompatibilité totale à l’initiation et la pratique du Reiki pour un chrétien. Qui d’autre part n’en n’a nul besoin puisque la tradition chrétienne lui offre les outils de la guérison par la médiation du Christ (et de la Vierge, des Anges, des Saints). Encore faut-il sans doute que l’Eglise se réapproprie cette tradition initiée par Jésus lui-même et qui a tendance à être laissée de côté et qu’il commande cependant clairement à ses disciples de poursuivre: « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Mat. 10 :8).
Conclusion
Le Reiki appartient à ces pratiques de canalisation, cohérentes avec l’ambiance New Age et ses caractéristiques d’autoréférence, et qui semble répondre à la mentalité matérialiste et technique moderne qui demande rapidité d’apprentissage, d’exécution, immédiateté des résultats et manifestations sensibles.
Cependant, cette séduction cache des enjeux spirituels graves et généralement ignorés, en particulier d’infestation par des entités malignes du monde intermédiaire ou subtile, de par l’emprise exercée au moyen de l’initiation rituelle. Ces conséquences vont de la vampirisation énergétique inconsciente jusqu’aux pathologies les plus lourdes. L’édifice du Reiki est basé sur l’invocation d’esprits maléfiques ou démons. Son incompatibilité avec le christianisme est complète. Le Reiki représente donc un poison spirituel qu’il convient d’éviter et une arnaque qui se doit d’être dénoncée et combattue. Des remèdes existent pour s’en libérer et retrouver sa liberté.
Jacques Mabit
La lecture de cet article m’incite à apporter quelques réflexions personnelles que je présenterai sous le titre : L’hôpital se moque de la charité.
Selon moi, il manque à ce réquisitoire un argument de choc : le fric. Car, en 1995, la première fois que j’ai pris connaissance de ce « phénomène » par l’intermédiaire d’un beau dépliant sur papier glacé, l’initiation de niveau 1 se négociait 5000 F les deux jours. Evidemment, elle était dispensée par une grande maîtresse venue tout spécialement des Amériques, alors… Deux ans plus tard, un couple d’amis me traîna à une réunion d’information organisée par un médecin – c’est en tous cas ainsi qu’il se présentait – et le tarif était passé à 1500 F… ce qui n’était pas encore donné, mais devenait plus abordable – à cette époque, les intervenants en cession de formation professionnelle de même durée ne prenaient-ils pas 10.000 F et plus ? Reste qu’avec six impétrants durant le week-end, le dit médecin flirtait avec le même genre de tarif prohibitif. Il fut convaincant. Deux mois plus tard, je fus initié, seul dans une pièce en compagnie du maître. J’avais promis de garder les yeux fermés durant toute son intervention, sans doute afin que je ne sois pas en mesure de voir ses manigances et ne puisse les répéter sans une formation adéquate et surtout dispendieuse. Toujours est-il que durant ce temps d’obscurité intérieure, j’eus une vision, ou une hallucination – comme vous voudrez ! Je vis de grands cercles colorés défiler dans mon esprit, phénomène qui ne s’est pas répété depuis.
Bien conditionné, quelques mois plus tard j’ai eu l’intention de suivre une initiation de niveau 2 facturée la modeste somme de 3000 F, toujours l’espace d’un week-end. (Le dit médecin nous avait avoué que malgré toutes les qualités que le reiki lui avait apportées, il « souffrait » encore d’un problème avec l’argent… Le pauvre homme !) Un matin, dans mon lit, à peine éveillé, je me suis posé la question de savoir si j’allais m’inscrire à l’un de ses stages. C’est alors qu’une petite voix, dans mon esprit, s’éleva claire et nette : « C’est de la connerie ! » dit-elle. La question fut ainsi définitivement réglée.
Une phrase de J. Mabit m’a interpellé car je suis entièrement d’accord avec elle : « L’amour de l’autre se métamorphose en inflation de l’ego ». Je l’ai expérimenté et l’ai vu dans mon entourage. Sauf que l’inflation de l’ego est une étape indispensable dans l’évolution spirituelle : comment savoir ce que c’est si l’on ne l’a pas vécue ? Et si l’on ne l’a pas transcendée ? Le reiki apparaît alors comme l’une des voies de l’évolution de l’individu. (Au même titre, entre autre, que l’expérience de mort imminente, encore plus rapide que l’initiation au reiki et intervenant dans l’existence de l’individu sans son consentement. Elle aussi provoque immanquablement une inflation de l’ego qui, lorsqu’elle est transcendée, l’emmène vers l’individuation).
Fort de mon initiation de niveau 1, j’ai traité ma mère et ma tante : elles vécurent toutes deux centenaires. Je ne sais pas si mon traitement leur a été bénéfique, mais il ne semble pas leur avoir été maléfique. J’ai aussi traité ma compagne, et elle ne semble pas non plus se porter plus mal. Comme moi, elle a des douleurs, mais n’est-ce pas l’apanage des presque septuagénaires fâchés avec le sport ?
Le reiki, je m’en sers essentiellement pour moi, pour m’endormir, comme une séance de relaxation. Aussi comme automédication, en complément des « pauvres » thérapies symptomatiques de la médecine moderne. Durant la séance, lorsque les pensées parasites se sont estompées, mon objectif est de me mettre en rapport avec le Soi. Mais qui peut dire avec certitude avec qui il se met en rapport dans ce genre de situation ? Mon sentiment profond est qu’au niveau spirituel nous sommes ni plus ni moins tels des petits enfants qui croient aux histoires à dormir debout sortant de la bouche des adultes. Les entités, si entités il y a, quelles qu’elles soient, sont à n’en pas douter de première force pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. A nous petits humains lambda irréligieux comme à ceux qui se disent médiateurs du divin. Surtout à eux.
Et c’est à ce niveau que la diatribe de J. Mabit m’insupporte au plus haut point. Il apparaît, dans la deuxième partie de son texte, qu’il est un chrétien convaincu, un véritable archange qui combat les démons. C’est carrément l’hôpital qui se moque de la charité ! « Adeptes du reiki, vos croyances sont de l’excrément, seules les miennes sont les bonnes ! » Et pourquoi ne réinventeriez-vous pas l’Inquisition ? Saluez Jésus et tous les Saints de ma part, Monsieur Mabit !
Yves Emery
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Je partage votre avis Yves Emery
Quand j’ai commencé à lire cet article je l’ai trouvé très intéressant et il a aussi traité certaines « objections » que j’ai par rapport au Reiki, notemment au niveau de la rapidité de l’intiation et que n’importe qui peut être « Maître Reiki » après un temps très court.
Par contre quand l’auteur a commencé à mêler le christianisme à tout ça, il a perdu toute crédibilité à mes yeux. Je suis née (ainsi que ma mère) et j’ai été élevée dans une religion chrétienne très stricte, que j’ai quitté à lâge de 28 ans. Prétendre qu’il y a « une incompatibilité totale à l’initiation et la pratique du Reiki pour un chrétien » n’est pour moi rien d’autre qu’une tentative de garder le pouvoir sur les fidèles et les empêcher de s’ouvrir à d’autres formes de pensée.
Dire que le Reiki vient du Démon, euh… c’est exactement ce genre de pensées qui a mené à la chasse aux sorcières en Europe, où des milliers de personnes ont été torturées et mises à mort en Europe, soit pour avoir pratiqué des cultes paiens ou simplement sur des accusations bidons. C’est aussi cette forme de pensée exclusive qui a fait que les chrétiens se sont crus autorisés d’aller missioner dans le monde entier et à imposer par des moyens pas très « catholiques » le christianisme à des peuples qui avaient leur religion et leur spiritualité.
Quand j’ai commencé ma formation de naturopathe, j’ai même une amie qui faisait partie d’un milieu religieux très stricte aussi, qui a rompu les ponts avec moi. Parce que selon elle la naturopathie ça vient du démon. Quand j’ai commencé à m’intéresser à la spiritualité Hawaienne et à pratiquer la Danse Hawaiienne ça a aussi été le tollé dans le milieu religieux dans lequel je suis née.
Beaucoup de religions chrétiennes ont la fâcheuse tendance à classer sous « dangereux » et « venant du Démon » toute pratique religieuse et spirituelle autre que la leur, Certes il y a des pratiques ( et aussi des pratiques chrétiennes!) dangereuses, mais ces « avertissements » ne sont souvent que motivés par la peur de perdre les fidèles et leur but est de garder la main sur les fidèles en leur insufflant la peur de ce qui est différent.
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Je suis tout à fait d’accord avec vous!!!!!! Je connais des personnes dont la vie a été prolongée de plusieurs années :::
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Je partage également votre avis, merci de votre partage.
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Merci, cet article est très intéressant et va tout à fait avec ce que je pense et ce que Je Vis.
J’ai des dons de guérison, et je prie, beaucoup, ce qui est intéressant est que je ne me limite pas au Christianisme, je prie les Anges de la Kabbale aussi, leurs messages sont constructeurs de mes pensées, Marie étant pour moi leur Reine, je La Prie aussi.
Et les devas de l’Hindouisme, et Krishna, qui est pour moi très important car cela relie l’Hindouisme au Christianisme.
Je me définie en contact, canal est un mot que j’utilise, Ils peuvent venir dans ma voix.
Mes dons de guérison ont besoin je pense d’un savoir pratique comme le votre qui me semble en accord avec ce que je sens.
Permettez-moi Jacques (je ne sais pas quel Jacques vous habite, mais c’est le seul jeu de mots que je laisserai -bien qu’un autre plu cru m’habite, plus vers le bas) de vous laisser une adresse mail où me joindre:
benganoecrivain@gmail.com
A bientôt,
Bengano
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C’est drôle je suis maître reiki je ne manque pas d’énergie et je ne vois pas ca comme vous désolé et j’ai des résultats et des preuves de changements positifs!!!
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La manière dont vous traitez le sujet est tout sauf cartésienne et scientifique.
1erement : si on vous »vend » que vous serez maître Reiki en 6 mois, fuyez ! Charlatanisme et arnaque, c’est clair. Mais le nombre d’ecclesiastiques ou de courants déviants du christianisme qui sont de véritables sectes, les doigts de mes deux mains ne suffisent pas.
2ement : vous basez votre certitude de l’arnaque du Reiki sur des témoignages que vous n’avez pas vérifié. Commencez par revoir votre méthode analytique du sujet. Des personnes qui ont fait de la chimio sur qui cela n’a pas marché sont légions. Est-ce une arnaque médicale pour autant ?
3ement : si vous vous penchiez réellement sur le sujet, vous vous apercevriez qu’il y a à foisons des résultats probants. Il n’y a jamais eu de volonté de faire croire qu’il fallait croire en » quelque chose ». D’ailleurs, si le monde médical, si cartésien et très rigoureux, fait appel à ce type de soins ( comme les arrêtées de feu), c’est bie que cela marche…mais pas forcément avec tout le monde, comme tout protocole médical que l’on peut prescrire à un » patient ».
Bref, votre obscurantisme intellectuel nous renvoie 400 ans en arrière où on brûlait les sorcières pour leurs « sorts » et autres options qui ne relevaient pas de l’approche scientifique du moment.
En résumé, du vomi intellectuel.
À bon entendeur.
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Monsieur, l’auteur de l’article, Jacques Mabit, est un médecin de longue expérience et sa formation est scientifique et so approche cartésienne. bien qu’il ait également une énorme culture sur les traditions chamaniques de l’Amazonie. Ce qu’il présente dans son article est une analyse d’ordre générale, rendue possible entre autre par les témoignages de ses patients. J’ai approuvé votre commentaire car je crois à la liberté de parole, bien que celle-ci n’autorise pas à appeler « vomi intellectuel » un avis qui ne colle pas avec votre opinion. Cela dit, merci quand meme pour votre contribution.
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Monsieur,
Si tel est le cas, de quel Reiki parle t’il ?
Savez-vous qu’il existe plusieurs courants dont certains sont reconnus par l’État suisse, par exemple ?
Il existe même un Fédération française de Reiki traditionnel et une fédération Française de Reiki Usui…
Son titre de médecin ne cautionne en rien son approche. Je suis ingénieur, et je dispose en plus d’un Master 2 reconnu par l’État français en Sciences humaines. Donc on peut parler diplôme et de reconnaissance, si vous voulez…
Je suis niveau 1 en Reiki Usui, mon niveau 2 demande 6 mois minimum d’espacement, mon niveau 3, plus d’un an d’etude, et je ne serai maître Reiki ( si je le deviens) que au moins 3 ans mini avant mon premier niveau.
Alors, de quelle formation parle-t-on ici ?
Avec ce type d’article, vous ne rendez pas service au titre de « médecin ». Le monde de la santé souffre tout autant d’incompétents qui, eux, ont le droit de commettre des erreurs irréparables sur des patients mais dont la « caste » auréolée du serment d’Hippocrate protège et laisse quand même officier. Par contre, si 1 seul du monde du bien-être ( qui n’est pas un monde sans reproche, rassurez vous) utilise ou manipule certaines choses à mauvais escient, vous fustigez toute la profession. Je maintiens le terme de vomi, c’est du parti pris écoeurant. Pour autant, doit on remettre en question la médecine « traditionnelle » ? Non. Y-a-t-il des soins appelés « paliatifs » ou » parallèles » ? Oui, et de plus en plus utilisés par les hôpitaux, qui préfèrent taire ces pratiques de peur des représailles de personnes comme cet auteur ( voir le dernier reportage sur France2). Mais bien entendu, la manne que représente la santé doit rester dans un certain cercle « d’érudits », formés à coup de livres ou d’études, de colloques sponsorisés par les industries pharmaceutiques.
Est-ce des balivernes de ma part ? Soyez honnête. Je ne connais personne dans le monde du Reiki qui soit millionnaire, et les tarifs ne risqueraient pas de causer un trou dans la sécu : pas de médocs, une consultation : ça marche ou pas, selon les personnes, c’est comme çà ! Par contre des médecins ou spécialistes, chirurgien dentiste qui roulent en belle allemande sur les frais remboursés mais payés par les contribuables…(Et oui, la caricature n’est pas que d’un côté)
De la part d’un médecin, j’aurais préféré voir un article sur l’altruisme dans sa profession tournée normalement vers l’humain, si tant est qu’elle existe….
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Monsieur, en soulignant que l’auteur de l’article est médecin, expert en chamanisme traditionnel amazonien et donc qu’il connait très bien ce qu’est une démarche cartésienne, j’ai simplement voulu répondre à vos objections. Comme je vous écrivais, l’article n’entre pas dans les différences entre les diverses écoles de reiki, mais propose clairement une analyse d’ordre général. Probablement, l’école que vous fréquentez est tout à fait sérieuse et n’entre pas dans le meme discours. Mais les dangers dont parle l’auteur dérivent de son expérience avec les nombreuses personnes qui fréquentent son centre de thérapies et sont bien réels.
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@anfratini Vous dites que
« l’article n’entre pas dans les différences entre les diverses écoles de reiki, mais propose clairement une analyse d’ordre général- Et que Probablement, l’école que vous fréquentez est tout à fait sérieuse et n’entre pas dans le meme discours » et pourtant l’auteur de cet article écrit que » L’édifice du Reiki est basé sur l’invocation d’esprits maléfiques ou démons ». Quand on prétend faire une analyse générale d’une question, la moindre des choses serait de présenter tous les aspects (et pas seulement les aspects négtifs), ce qui est loin d’être le cas ici et je ne pense pas non plus que l’auteur envisage l’éventualité qu’il y a ait des courants Reiki qui ne seraient pas d’engeance démoniaque, sinon il l’aurait quand même mentionné dans son « analyse générale. Non, le Reiki est tout simplement présenté comme étant d’engeance démoniaque. Cet article a un arrière-goût de propagande religieuse ni rien ni plus. Et en défendant le reiki je ne prêche même pas pour ma « paroisse » vu que je ne le pratique pas, mais je prends position contre le fanatisme religieux.
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Madame, que l’article réponde à une propagande religieuse est une opinion qui ne trouve pas de correspondance avec la réalité, c’es à dire avec la personnalité de l’auteur qui n’est ni pretre ni fanatique religieux, mais médecin. Son point de vue dérive de son expérience clinique car dans son Centre de nombreux patients montrent d’avoir eu des problèmes par rapport à leur expérence du reiki. Si c’est l’usage du terme « posséssion » qui vous dérange, sachez que l’auteur le reprend non pas du catholicisme mais de la culture chamanique de l’Amazonie dont il est également expert. Pourla meme raison, l’auteur a choisit de se concentrer sur les aspects négatifs du reiki. Il va de soi que, comme toute discipline, le reiki cmporte également deds cotés positifs.
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Bonjour
L’auteur de cet article dit : « Des remèdes existent pour s’en libérer et retrouver sa liberté. »
Serait t’il possible d’en savoir un peu plus ?
Merci.
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Bonjour,
pour en savoir plus il faudrait que vous contactiez directement l’aurteur, le Dr. Jacques Mabit du Centre Takiwasi, Tarapoto, Pérou. Merci.
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J’imagine que M. Mabit veut parler de médecine chamanique traditionnelle ou alors de nettoyage énergétique comme le pratique depuis des millénaires certains peuples. Pour ma part, l’invocation du St Esprit, Marie et du sacré coeur de Jésus, la prière et le jeûne me semblent aussi une option pour se nettoyer, se libérer en élevant sa vibration énergétique
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Tout à fait, selon la culture de chacun! Le Dr. Mabit a aussi écrit un article et relaché une interview (sur Baglis.tv) très interessants sur les « ponts » insoupconnables qui existent entre le christianisme et le chamanisme.
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Bonjour,
Le problème est bien là : d’une constatation faite sur certaines personnes, il en fait une généralité et qualifie le Reiki de « arnaque spirituelle » !! C’est affligeant !
Si un médecin est incompétent, doit on dire que toute la médecine est une arnaque ?
Son analyse de base sur un cabinet de « maître Reiki », quelques témoignages qui corroborent son « a priori ». Désolé, mais c’est tout sauf une approche scientifique.
Enfin, finir en disant que le Reiki est une approche » New Âge » typique, c’est oublier le début même de son article : le Reiki vient d’extrême Orient, quand les fondateurs du New Age n’étaient qu’à l’état embryonnaire.
Étant en parallèle adepte et curieux du chamanisme, j’ose espérer que son analyse se fera sur des bases et des protocoles beaucoup plus rigoureux qu’un article comme celui-ci.
Si un jour un citoyen se permettait d’écrire de la sorte sur la pratique de la médecine, suite à une expérience négative avec un ou deux médecins, il finirait devant le tribunal.
Quand on a un titre ( docteur), on attend un peu plus de rigueur, que de reprendre simplement ce que l’on peut trouver sur le net concernant le Reiki et y associer des cas comme ceux cités. Car bizarrement, nous trouvons des centaines ( voire des milliers) de témoignages ayant eu une expérience opposée à celle-ci sur le net.
Mais c’est dans la culture française, de regarder et d’appuyer sur les 5% qui marche pas ( on enfonce les gens dans leurs erreurs), plutôt que de s’interesser et développer les 95% qui marchent….
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Monsieur, comme j’ai déja rappelé, l’auteur part de son point de vue clinique. Ce n’est tout de meme pas ma faute si dans son Centre il passe beaucoup de patients qui ont ou ont eu des problèmes par rapport à leurs expérience du reiki! J’espère avoir réussi à dissiper certains malentendus.
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beaucoup de négatifs dans quel sens ? 10,100,1000 ?
combien de personnes ont eu des expériences positives ?
Si nous devions appliquer cela aux vaccins, je pense que le nombre de cas d’expériences « négatives » dues aux vaccins seraient qualifiées, par la même personne, d’insignifiant. Il est fortement probable, aussi, que l’endroit où se situe ce docteur soit assez particulier. il y a peut-être une école-secte qui n’utilise le reiki qu’à des fins personnelles.
Pour répondre a problème « d’ego » que j’ai pu lire aussi, le Reiki invite a ne pas en avoir, de l’ego… ou à le rendre le plus minimaliste possible. On reste humble face à une énergie qui ne nous appartient pas. Si un praticien Reiki vous dit : « je… » . Fuyez !
Ce qui peut rendre des gens très incisifs, comme je le suis, c’est l’ignorance et la critique de choses que l’on ne connait pas.
je vous invite à regarder attentivement cette vidéo, où des scientifiques ont une approche sur quelque chose qui là aussi, force à être humble…
https://www.france.tv/france-2/c-est-au-programme/52163-nicolas-fraisse-l-homme-qui-sort-de-son-corps.html
Au passage, merci à celui qui tient ce site. Pas évident, hein ?
Ne pas prendre pour soi les remarques des autres, c’est un travail de longue haleine que Don Miguel Luis invite à faire dans les 4 accords Toltèque…
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Monsieur, je vous remercie pour les compliments. En effet il n’est pas simple de modérer des interventions dictées souvent par l’émotivité. Pour répondre à vos questions et considérations, le Dr Mabit n’a pas, à ma connaissance, fait le calcul du nombre de patients venus dans sons centre et ayant eu des problèmes avec le reiki. Mais je n’ai aucun motif pour mettre en doute sa parole. Par aileurs, la statistique aujourd’hui est devenue presque une manie dont je me passe volontier. Vous avez toucheé un point important: le reiki n’exalte pas l’ego… bien, mais cela n’empeche pas de pratiquer le reiki pour des raisons egotiques. Je suis personellement psychanalyste et je peux vous dire qu’avec les paroles nous sommes tous très forts! C.G.Jung également critiquait la démesure que prend souvent l’ego et ses écrits pousse clairement à mettre l’ego au service d’un tout plus harmonieux et équilibré qu’il nomme Soi. Malgré cela, je peux vous dire qu’il est fréquent de rencontrer de très nombreuses personnes, y compris des opérateurs du secteur « psy », qui tombent victimes d’une « inflation psychique » en confondant justement le Moi avec le Soi!
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Vous avancez le même type d’arguments que les praticiens de Reiki…Aucune preuve, rien de tangible et des phrases genre : » Notre observation clinique, lors des séances thérapeutiques ritualisées, nous a mis en présence constamment de la présence d’entités spirituelles maléfiques investissant peu ou prou ces personnes » Observation clinique ????!!!!
En voulant discréditer un système vous ne faites que renforcer ma défiance à l’égard de la médecine occidentale. N’utilisez pas ce en quoi vous ne croyez pas et arrêter de nous faire croire que c’est pour notre bien que vous intervenez de la sorte….On vous voit arriver de loin depuis longtemps….
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Monsieur, vous avez bien sur le droit de ne pas apprécier ce que l’auteur de ce article affirme, mais je trouve votre ton quelque peu arrogant. Je me contente de rappeler que l’auteur, le Dr. Jacques Mabit, est non seulement médecin mais aussi expert en chamanisme amazonien et dans son centre on y soigne des centaines da toxicomanes et autres patients chaque année. Ne vous en déplaise, mais son point de vue est donc bien basé sur la clinique.
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Monsieur, l’auteur de cet artcile est médecin et directeur d’un centre où l’on soigne des centaines de toxicomanes et autres patients chaque année. Ne vous en déplaise, mais son point de vue est bien basé sur la clinique. Je comprend toutefois que l’article puisse donner l’impression de partialité car l’auteur a fait le choix de ne traiter que des problématiques que certains patients ont eu par rapport à leur expérience du reiki.
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@antfratini
– « Si c’est l’usage du terme « posséssion » qui vous dérange, sachez que l’auteur le reprend non pas du catholicisme mais de la culture chamanique de l’Amazonie dont il est également expert. »
1. je n’ai jamais utilisé le terme de « possession », mais bien l’affirmation, selon laquelle l’auteur affirme que « L’édifice du Reiki est basé sur l’invocation d’esprits maléfiques ou démons »
2. Si tout cela n’a rien à faire avec le catholocisme, mais bel est bien avec le chamanisme Amérindien, que vient faire l’affirmation de l’auteur dans tout ça selon » Son incompatibilité avec le christianisme est complète »
3. Si vous affirmez que le Reiki comprend aussi des côtés positifs, vous êtes en contradiction avec la position extrêmiste de Monsieur Mabit, lorsqu’il affirme par exemple que « Son incompatibilité avec le christianisme est complète »
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Pour ma part, je ne pratique pas le Reiki mais selon l’importance que nous devrions tous accorder à notre intuition, la mienne m’a toujours éloignée de cette technique bien que je reconnaisse avoir connaissance de témoignages dans mon entourage de cas positifs d’utilisation du Reiki (qui semble surtout apparaître dans une pratique personnelle et familiale plus que professionnelle par des thérapeutes ceci dit). Malheureusement, j’ai aussi eu écho de ce dont parle Jacques Mabit dans cet article concernant l’infestation spirituelle et énergétique suite à cette pratique et suis donc rassurée et confortée dans cette méfiance intuitive que j’ai toujours eu vis à vis du Reiki.
En lisant tous les témoignages agressifs et vindicatifs (pour la plupart provenant de praticiens du Reiki) je ne peux que constater que ce que dit le Dr Mabit concernant l’inflation de l’ego est bien réelle…..
Je tenais donc à apporter tout mon soutien à l’auteur de ce blog pour avoir le courage de faire face à cette vague offensive (auquel il fallait s’attendre au vu de l’engouement français et planétaire pour cette pratique). Comme dans tout écrit, il est bon de rester critique mais également de savoir prendre du recul et garder autant que possible un état d’esprit d’ouverture et d’objectivité (étant bien consciente que chacun cherche à prêcher pour sa paroisse et que sortir de ses propres dogmes -car on en a tous si on y réfléchit bien- est un exercice extrêmement difficile voire impossible pour certains). La seule chose que nous savons c’est que nous ne savons rien…. L’expérience et le vécu par contre ne devraient pas être mis en doute et ignorés, tout être humain fait des expériences et sur la base de ces expériences nous devrions prendre tous des leçons et rester humble devant ce qui semble irrationnel mais qui a un impact sur le bien-être d’une personne. Toute tentative d’explication, de mise en garde et de prévention (ce que fait ici Jacques Mabit) est toujours bonne à prendre.
Merci encore pour cet article et tous mes encouragements pour faire connaître les dangers et risques de la pratique du Reiki qui existent également à côté des côtés positifs de cette pratique.
Le seul conseil que je me permets de donner si l’on souhaite pratiquer le Reiki avec qq serait de faire confiance à son intuition et de se demander comme l’on ressent cette personne ; si un moindre doute subsiste sur ses intentions, son ancrage spirituelle, son état vibratoire, etc…. alors dans ce cas, éviter de pratiquer avec cette personne (je dirais même Fuyez!!!) 🙂
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Soit on entre dans une polémique sans fin : ce que l’on ne connaît pas est forcément mauvais, soit, et c’est ce que je choisis de faire, nous acceptons les différences de points de vue, les approximations pour ce qu’elles sont : des différences de points de vue et des approximations.
Depuis que le Reiki est arrivé en Occident, il a toujours été en but à des « attaques », parce que c’est une technique à la fois physique, psychique et, ne vous en déplaise, spirituelle! Et qui nous vient du Japon : pas la peine de parler japonais pour faire du Reiki, nous nous laissons guider par l’Energie d’Amour pour nous-mêmes, d’abord, pour nous-mêmes ensuite, pour nous-mêmes enfin et s’il en reste un peu, et il en reste toujours pour le donner aux autres.
Dans les cinq Principes du Reiki, donnés par Mikao Usui, qui, soit dit en passant, n’a jamais au grand jamais, été moine chrétien ni de toute autre religion d’ailleurs. Je vous conseille à ce propos de vous procurer le livre de Franck Arjava Peter qui, vivant au Japon, décrit fort bien le véritable vie de Mikao Usui.
Ce principe donc est celui-ci : Juste pour aujourd’hui, je suis bon envers tout ce qui vit.
Il prône l’amour de tous les êtres vivants, la tolérance envers ce que nous ne comprenons pas parce qu’essentiellement nous ne le connaissons pas.
Née catholique et élevée comme telle, je garde un profond respect pour tous ceux qui croient du plus profond de leur cœur, même si je ne pratique plus depuis longtemps. Toutes les prières sont bonnes, qu’elles soient adressées à Bouddha, Yahvé, Jésus ou Mahomet ( ordre chronologique ) du moment qu’elles sont dites avec Amour et pour le plus grand bien de TOUT le monde.
Je me permettrais de vous dire, Monsieur Mabit, qu’aux Etats-Unis, des personnes pratiquants le Reiki, accompagnent des malades qui le désirent jusque dans la salle d’opération, qu’en Allemagne le Reiki est remboursé par certaines mutuelles, en Suisse également, qui va encore plus loin : elle rembourse au moins une partie des formations de Reiki, probablement parce qu’elles se sont rendu compte que les personnes pratiquant le Reiki ont moins de petits bobos. Et personne n’a jamais prétendu que le Reiki protégeait des maladies de ce siècle que sont le cancer, le diabète et les maladies cardio-vasculaires : Il permet d’accompagner ces personnes souffrantes avec beaucoup d’Amour et quand j’écris « accompagner » , je veux dire : accompagner sur leur chemin de vie, quel qu’il soit, sans avoir aucun pouvoir ni sur la personne ni sur son chemin de vie.
Par ce commentaire, je ne cherche surtout pas à convaincre qui que ce soit : simplement, je dis ce que j’ai au fond du cœur, ce que j’ai appris de mon propre enseignant et que j’ai essayé, du mieux que je pouvais, de transmettre aux « élèves » qui m’ont fait confiance pour recevoir ces connaissances.
Voilà, je ne nierai pas qu’il y ait des enseignants de Reiki qui ont pu se détourner du VRAI mais c’est leur choix et je ne suis certainement pas là pour les critiquer ou les juger. Cela irait totalement à l’encontre de cette Énergie d’Amour Inconditionnel qu’est le Reiki.
Je vous souhaite beaucoup de Lumière et d’Amour au fond de votre cœur Monsieur Mabit ainsi qu’à ceux qui liront ces lignes.
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ça m’intéresserait de savoir quelles sont les instances Suisses qui rembourser une partie des formations de Reiki? Il y a effectivement un changement qui a eu lieu en Suisse et qui fait qu’il y a maintenant la possibilité d’une reconnaissance fédérale pour des formations de naturopathe et thérapeute complémentaire. Pour ces formations il existe nouvellement des subventions cantonales et des subventions fédérales sont en train d’être mises en place. La condition pour obtenir ses subventions c’est d’avoir réussi un des examens fédéraux et la possibilité d’un examen fédéral n’existe pas pour le moment si je suis bien informée. Mais dans le cas où je me tromperais vos sources m’intéresseraient.
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edit: la possibilité d’un examen fédéral n’existe pas pour le Reiki je voulais dire
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Je ne peux répondre moi meme à votre question, vous pourriez vous adresser directement à l’auteur de l’article, le Dr. Jacques Mabit, Centre Takiwasi, Tarapoto, pérou.
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Ma question s’adressait à Claude Blier qui avait émis la suggestion qu’en Suisse les formations de Reiki sont remboursées. Je ne vois pas comment M. Mabit, qui est Français et vit en Amérique du Sud serait au courant des législations Suisses.
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Docteur Mabit n as aucun besoin d’invoquer le reiki pour parler de ses démons intérieur. Il aurai pu juste parler de ses peurs. Cela dit, c’est très courageux de sa part de s’attaquer aux démons de ses patients toxicomanes…
Le chemin du Docteur mabit, c’est peut etre arrêté à une notion de bien & de mal « chrétienne » qui l’enferme a se battre avec ses démons de la peur. Et comme la vie nous envoie ce que nous avons besoin & demandons, c’est ce que son expérience reiki lui a donné…
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bonsoir,
désolé pour sortir un peu du sujet mais quand même… on attaque le Dr Mabit…
Que se passe-t-il donc avec ce centre TAKIWASI, sérieux ou pas ?
Comment le savoir sauf y aller par soi-même ?
Dr Mabit prendrait-il des risques inconsidérés vous pensez ?
Je suis coincé ici… la société moderne et pressurisante me dérange et je la deteste de plus en plus du coup…je devient dérangeant, toxique pour les autres ! (je suis pas le seul et nous risqu’on d’être de plus en plus nombreux) je me suis dit qu’une retraite de cette nature pouvait m’apporter la paix pour poursuivre mon chemin plus sereinement. Seulement, personne, moi le premier n’a envie de se retrouver avec des séquelles psychologiques aggravées. En gros, ca serait quitte ou double ? coup de poker ?
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Bonjour, comme vous pouvez lire dans les commentaires les argumentations contre le Dr. Mabit ne sont pas vraiment pertinentes. Je comprend vos peurs, mais le centre Takiwasi existe depuis des décennies et à ma connaissances aucune plainte de patients l’ayant fréquenté n’est à enregistrer. De plus, les livres et articles du Dr. Mabit sont tout ce qu’il y a de plus sérieux. Vous pouvez en lire quelques uns sur le net. Pour ma part je pense qu’une expérience dans son centre est certainement très enrichissante pour nous modernes, coupés comme nous le sommes de la Nature et de cette forme de spiritualité animiste très concrète qui s’y rattache.
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Entre le reiki des origines et celui qu’on trouve en occident aujourd’hui, sans doute une certaine distance s’est creusée.
Je pense qu’il est en effet intéressant de savoir d’où viens cette « énergie d’amour ». Car ce terme général veut dire tout et n’importe quoi. D’où viennent aussi les signes utilisés et à quoi ils rattachent ? La question me semble pertinente.
Il est également utile de savoir si le fait de ne pas être « clean » risque de salir le patient. Par exemple des pensées inappropriées sur le patient, des ombres non travaillées en soi… Cela pourrais t’il être source de « contamination » ? La question mérite d’être posée.
Enfin, on trouve des transmissions en un week-end. Pourquoi pas, mais pour se transformer, c’est un travail de tous les jours. Sans ce travail, que transmet t’ont ?
De plus, il faut voir qu’un nombre de « maitres » sont, disons, pour éviter d’être insultant, assez moyenne. Que transmettent-ils dans une initiation ? Il faudrait être branché fortement sur les mondes de lumière, de façon véritable et pas seulement dans ses fantasmes, pour transmettre une authentique initiation. Ceci dit, c’est un avis tout à fait personnel.
Par contre, on retrouve chez le dr Mabit un défaut tout à fait courant des chrétiens très (trop) investit dans leur foi : ils voient le diable partout, et sont dans une dualité terrible, qui finit toujours par attirer des évènements qui leur donnent raison.
On m’a accusé parce que je m’intéresse à l’hindouisme d’aller vers le diable… de m’intéresser aux plantes : le diable… c’est fou ce diable il est partout sauf chez eux.
Un moment il faudra bien qu’ils s’ouvrent un peu. Christianisme et Reiki incompatible ? Je connais des initiés très chrétien qui ont des liens avec le reiki sans dommage apparent.
Je pense que les amalgames ne servent personne. On a plutôt besoin de question pour comprendre, y voir plus clair et faire des choix conscients.
Ceci dit, je pense que le dr Mabit est un homme de cœur, sincère, profond et dans une réelle motivation d’aider les êtres souffrants. Cela ne le rend pas immunisé pour autant à une éventuelle fermeture d’esprit et propos partisan.
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tout le monde a tord et a raison mais tout est interdependant et tout est illusions alors!!!!soyez simple na sachez rien faites comme vous pouvez inteligement et avec le coeur ,suivez le chemin qui libere de ce conditionnement evitez de perdre votre temps a croire que vous svez mais restez spontanés et decouvrez l’innocence lail risque de se passer quelque chose ce quelque chose liberateur a tt jamais qui vous fait sortir de votre vanité de vos desir d’etre ou de paraitre ,restez enfants innocent et vous comprendrez que seule la navigation cosmique de la matiere hors du temps est une liberation et que la division execive de nos comportements n’amene que douleurs .jeacque mabbit peut etre aussi captivant que vous ou vous mais cela ne resout en rien le pb de l’ego seul celui qui est un voyageur de l’intoporel est victorieux
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Monsieur, je prend le temps de vous répondre seulement pour dire que je ne vois pas en quoi ce que vous ecrivez devrait empecher d’exprimer nos avis, surtout quand ils sont supportés par des années d’expériences cliniques, comme dans le cas du Dr. Mabit. Merci quand meme pour le commentaire.
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pour faire un peu dhumour les fautes sont en plus!
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Les fautes de tape sont à l’ordre du jour dans la plupart des supports internet, mais nous essaierons de faire le possible pour les éviter. Je vous suggère par ailleurs de vous concentrer sur le contenu qui, je crois, mérite quelques attentions au delà de l’orthographe.
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Bonjour,
J’ai été initiée au chamanisme péruvien en 2008 avec un ancien collègue péruvien de monsieur Mabit. Le jour de cette initiation fut le plus beau jour de ma vie. La Plante m’a enlevé un poids très lourd que je portais depuis de longues années et m’a ensuite très rapidement parlée en me transmettant un message clair : elle avait suffisament travaillé avec moi et me priait – sans que je n’aie vraiment le choix – de l’accompagner pour « aider les autres ». Je me suis alors vue entrainée dans un halo entourant le chamane et moi-même et aider ce dernier à travailler sur une personne présente dans la Maloca à se libérer d’entités négatives. Je vis alors des flots de sorcières et de malins sortir du corps de cette femme puis se jeter dans la fameuse bassine : le halo était parvenu jusqu’à elle et venait de déclencher les vomissements.
Je n’ai pas osé en parler au Maestro à l’époque, de peur qu’il pense que j’étais une de plus à avoir l’illusion d’avoir été appellée. Je n’avais pourtant aucune connaissance ni expérience de l’énergie, aucun désir de transmettre quoi que ce soit, n’avais aucun lien avec aucune thérapie, développement personnel, spiritualité, appelons-nous ça comme nous le voulons. Je n’avais donc pas du tout d’attente, mon seul désir était ma guérison. En gros je n’étais pas vraiment connectée si l’on peut dire. J’étais artiste et photographe professionnelle et c’est ce que je voulais faire. J’ai malgré ce message continué les cérémonies mais cela n’a pas été plus loin, cela va de soi.
Donc concernant ce message, je me suis demandée ce que je pouvais bien faire avec ça.
Jamais attirée par la méditation j’ai pourtant commencé à méditer comme si je prenais mon esprit comme le seul outil que j’avais. Et là le travail continua, toute seule en France, avec des expériences qui dépassent l’entendement. J’avais l’impression de voir les maladies des gens à la couleur de leur peau, je voyais les entités collées aux gens et j’en passe. Mais j’avais la chance de prendre les choses avec simplicité, d’accepter cette nouvelle conscience qui apparaissait en moi, même si initialement j’étais très cartésienne.
J’ai continué à me poser la question au sujet de ce fameux message: qu’est-ce que cela veut dire ? Aider les autres, soigner ? Mais comment ? C’était plus qu’une question que je me posais mentalement, c’était une évidence, quelque chose que je vivais dans tout mon corps et mes cellules. Toute ma vie s’organisait malgré moi autour de cela. Mon intérêt pour l’art déclinait, etc. Alors j’ai utilisé ce qui était à portée de mains, c’est le cas de le dire, c’est-à-dire mes mains… J’ai commencé par faire du magnétisme et les retours des personnes étaient vraiment très positifs, incroyables, aussi moi-même je me sentais bien en faisant cela. Puis j’ai vite voulu être accompagnée dans ce chemin et j’ai commencé le Reiki, dans le courant de l’année 2008 en Suisse.
J’étais à l’époque très perturbée par ce grand changement de voie et je ne savais comment m’y prendre. Mes Maîtres Reiki en Suisse m’ont vraiment accompagnée pour m’aider à m’ancrer, à trouver une stabilité après ce voyage qui m’avait fait perdre tous mes repères. Il a fallu tour recréer. J’ai vécu l’initiation de Reiki comme un flot d’amour inconditionnel et j’ai fondu en larmes. C’était un amour que je reconnaissais. Vous voyez ce que je veux dire. L’énergie était incroyable et la détente totale. J’ai retrouvé l’appétit alors que j’étais très maigre. Mes rêves étaient extraordinaires et très différents de ce que je connaissais. Bref, l’impression d’être en contact avec quelque chose qui ressemble à des esprits bienveillants, positifs et forts de capacité d’enseignement.
Monsieur Mabit je n’ai pas votre savoir mais j’espère que vous allez me lire.
Je fais du Reiki depuis 2008 et nous sommes en 2018. J’initie à présent d’autres personnes au Reiki et les retours sont très positifs. Femmes qui tombent enceintes alors qu’elles n’y parvenaient pas, maladies guéries, problèmes personnels résolus, objectifs atteints, bonne fortune, etc. et surtout un grand calme, une paix intérieure qui remplit les initiés. Je parle là non de promesses faites aux futurs initiés mais de commentaires post-initiation.
Votre texte ne me met pas en colère, il m’interroge. Car je prends très au sérieux les visions des initiés au chamanisme amazonien dont vous parlez et les révélations négatives vis-à-vis du Reiki et de Mikao Usui.
C’est quelque chose que je ne prends pas à la légère. Alors que dire ? Faut-il différencier plusieurs types de Reiki ? Peut-on imaginer qu’il y ait certains Maîtres malveillants ou maladroits?
Ne dit-on pas qu’il en est de même d’ailleurs dans le chamanisme amazonien et qu’il faut correctement choisir son Maestro? Tout Maître est-il libéré de toute entité négative possiblement transmissible ?
Je me refusais jusqu’à présent à penser que le Reiki peut être transmis de manière impure. Car il est dit dans le Reiki qu’il n’est pas question d’entités. Votre article m’ouvre à la reflexion…
Je connais en effet un enseignant de Reiki qui hurle sa haine contre le Reiki… tout en faisant du Reiki. Cette personne me parait très négative et je ne peux pas prononcer son nom ou regarder sa photo au risque qu’il m’arrive quelque chose. Or dans le « milieu » du Reiki, nous sommes tous d’accord pour dire que cette personne est hors-normes et ne fait pas du Reiki. Elle n’a d’ailleurs pas du tout le même protocole que nous, ne croit pas au canal ni au souffle. Peut-être est-ce cette personne qui a initié les personnes dont vous parlez ?
Vous dites d’autres choses sur le Reiki, comme l’idée qu’il n’y a aucun travail sur soi et qu’il y a affirmation que tout se résoudrait en deux jours. Je pense que vous êtes très mal renseigné. Le Reiki se pratique chaque jour et le travail évolue. Quand on est initié au Reiki on ne peut pas faire comme s’il n’y avait rien eu. Une fois qu’on a fait cette rencontre avec l’énergie on travaille, on ne peut pas faire autrement. Je connais peu de gens qui ne travaillent pas leur Reiki. Ceux qui travaillent (qui font leur auto-traitement) se sentent très bien pour la plupart, ceux qui ne travaillent pas en restent au même point qu’avant l’initiation. Ou pire ? Je ne saurais le dire, je l’ignore. Le Reiki s’enseigne en 1, 2, 3 ou 4 degrés selon le souhait de chacun. Les 4 degrés ne peuvent s’enseigner en 4 week-ends à la suite. Cela prend parfois des années avant de faire le 4ème degré. Les choses se font naturellement et on ne veut pas aller plus vite que la musique.
Aussi, il est évident que si les médias critiquent le Reiki, si l’Etat ne le soutient pas, le public lui, se fie à ce qu’il voit. La plupart des gens viennent au Reiki non par curiosité spirituelle ou par effet de mode mais parce qu’ils ont vu des personnes de leur entourage se libérer grâce au Reiki. C’est ainsi que fonctionne ce bouche-à-oreille, sur des résultats.
J’attire votre attention sur les origines du Reiki qui sont japonaises, qui ne sont pas New-age mais sont ancestrales. Mikao Usui dit bien qu’il n’a pas inventé le Reiki mais qu’il l’a redécouvert, comme une pratique que l’on peut retrouver dans de nombreux courants spirituels anciens. Il est question d’apposition des mains et de souffle.
Je trouve assez intéressant ce que vous dites sur le fait de nommer ou de ne pas nommer ce qui est invoqué. Vous dites que les praticiens de Reiki parlent de l’Univers, de l’Energie Cosmique. Je suis d’accord avec vous pour dire que c’est un peu vague. Mais il s’agit d’une traduction difficile à faire du « mot » REI-KI en japonais qui est composé de ces deux idéogrammes. Donc quand nous parlons nous disons « le Reiki », c’est le mot que nous disons quand nous parlons de l’énergie.
Il ne faut pas oublier que la Shintoïsme dont est issu le Reiki, est une religion animiste. Et au risque de choquer des puristes du Reiki, le Reiki est pour moi un chamanisme d’origine japonaise, tout simplement.
Je ne vous cache pas que mon premier enseignement reste la Plante et elle le sera toujours. Je lui parle et lui demande son aide quand j’initie. La fatigue dont vous parlez est là au moment où j’initie, certes mais je suis en bonne santé. Mon Reiki quotidien me permet de me régénérer après les initiations. C’est également le cas des Maîtres Reiki que je connais et ces personnes me semblent positives et équilibrées. Je ne reconnais pas le Reiki dans ce que vous écrivez.
Je comprends vos interrogations mais je vous propose de faire la part des choses et de vous renseigner un peu plus ou bien… de faire l’expérience vous-même du Reiki ? Car c’est de cela qu’il est avant tout question avant de parler d’un sujet n’est-ce pas ?
Le débat reste ouvert si vous désirez réagir à ce commentaire.
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